Andrew Garcia

L’ancien participant de American Idol Andrew Garcia présente ,depuis quelques, jours « Hell and Back ». Un premier opus de qualité entre r’n’b, rock et soul. 

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  La vitrine American Idol

Andrew Garcia voit le jour au Mexique. Il découvre la musique durant son enfance et son adolescence. Il chante à l’occasion sur différentes scènes locales et compose quelques titres. Tout va s’accélérer pour lui en 2010 lorsqu’il s’inscrit pour le télé crochet American Idol équivalent de notre Nouvelle Star française. 

Lors de ses auditions il tape dans l’oeil des jurys avec sa reprise du titre de Maroon Five « Sunday Morning ». Simon Cowell est le plus enthousiaste de tous. Un parcours qui se termine malheureusement assez tôt pour lui. En effet il est éliminé dès le premier direct. Malgré tout il a marqué à sa façon l’émission par son grain de voix. Il développe par la suite sa fanbase sur internet en reprenant des titres d’artistes r’n’b du moment. En parallèle il fait la rencontre du producteur américain Jeff Bernat. Un producteur plutôt méconnu mais qui commence à faire son trou notamment avec son dernier EP  « Modern Renaissance ». 

Les deux artistes se mettent au travail et avec l’aide de Jesse Barrera, un autre artiste montant, ils proposent depuis quelques jours « Hell and Back ». Une belle surprise. On analyse.

 Andrew Garcia devient « Artiste »

« Artiste » … derrière ce mot se cache bien souvent des notions qui permettent à un candidat de télé-crochet de s’émanciper petit à petit. Découverte de son identité, être prêt à toutes les concessions pour réaliser son rève, engager sa vie privée, ne pas compter son temps, mettre en place un univers musical et j’en passe. Andrew Garcia ,avec toutes les imperfections d’un premier EP, réussi l’examen de passage. 

C’est frais, ça percute, ça rentre dans l’oreille. L’américain de 29 ans montre toute sa volonté et son dynamisme. Sur des rythmiques aux sonorités tantôt rock, tantôt soul/r’n’b, tantôt gospel sur le titre d’intro, il propose 7 titres qui nous rappellent Bruno Mars, Ne-yo à ses débuts ou encore Justin Timberlake. Les arrangements quant à eux sont extrêmement précis mais ils manquent parfois encore un peu d’originalités pour se démarquer de la masse. Un travail consciencieux, respectueux des codes du genre et surtout un opus qui permet à Andrew Garcia de changer de statut.

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